Voyage à Tahiti

À la différence de ton proche qui raconte ses vacances, la page web tu peux la fermer sans être malpoli…

mardi 30 juillet

Snorkeling et couché de soleil.

On se lève à 4h du mat pour pouvoir être à Teahupo’o le plus tôt possible pour les épreuves de la journée. Il y a un fort vent à Arue mais pas de pluie. Tout se passe comme prévu jusqu’à ce qu’un autochtone nous dise que la session de surf du jour est annulée. Non mais sérieux quoi on est maudits par les dieux du surf tahitien c’est pas possible. On arrive à Taravao, ville à la jonction entre Tahiti Nui et Tahiti Iti et gardant l’espoir que la fan zone est toujours ouverte (difficile de trouver des infos). C’est ici que les organisateurs des JO ont installé sur un terrain industriel, Faratea, le parking qui sert de relais pour les navettes qui vont au PK0 de Teahupo’o, la fan zone. On discute avec le vigile du terrain industriel de Faratea qui nous dit que non, la fan zone n’est pas ouverte aujourd’hui à cause du mauvais temps. Que dalle. On discute un peu et il nous explique que toute la presqu’île est bloquée par un barrage filtrant. Que même les habitants n’ont pas le droit de circuler librement. Qu’il a été demandé aux locaux de céder leur place dans le bus aux touristes étrangers s’il n’y a plus de place. Bref aucune considération pour les populations locales, le plus important ce sont les belles images et les fans qui applaudissent.

On rentre à l’appart, on se prépare pour aller se baigner au PK 18. On passe au marché de Papeete pour manger le midi. J’opte pour un « casse-croûte » (bien rouler le « r » svp) avec des garnitures au choix. Les tahitiens à côté me conseillent ce qui a mon avis sont des nouilles chinoises revenues dans la sauce nuoc mam (dans un sandwich ???) et du poulet émincé. Mel prend un assortiment de beignets chinois dans un autre stand. Il faut dire qu’au marché de Papeete, le coin des snacks est dix fois plus bondé que les étals de fruits et légumes, peu achalandés par ailleurs. La corrélation avec l’obésité assez présente à Tahiti est vite faite. On va se poser au centre commercial Vaima pour manger. L’endroit est assez sympa, et le casse-croûte aux nouilles chinoises (vraiment je n’y aurais pas pensé tout seul) est pas mauvais.

Ni une ni deux on reprend le bus pour la plage du PK18. On trouve un coin de plage sous un énorme pistachier où il n’y a personne. On est seuls dans ce coin de paradis et le moment est très appréciable. Le deuxième essai de gopro aquatique est plus convaincant. Malgré une visibilité moyenne à cause de la mer un peu agitée, j’arrive à filmer un grand nombre d’espèces de poissons dans les coraux, et surtout deux belles raies. Après analyse je crois avoir observé une raie pastenague et une jeune mabula (elle ressemble aux raies manta) mais à confirmer. Je suis très content de cette session de snorkeling.

On profite encore un peu du moment puis on se motive pour ne pas être en retard à notre rendez-vous de 16h30 pour la location de voiture. Ils nous refilent une renault kwid, j’ai l’impression de conduire une caisse à savon (et pourtant je n’ai jamais conduit que des petites voitures). Et la motorisation fait un bruit bizarre à notre goût quand même.

Il est encore assez tôt pour profiter du coucher de soleil, on tente un belvédère à proximité mais fermé. On ira finalement sur la plage Lafayette, une autre plage de sable noir vers Arue. Et il faut dire que ce coucher de soleil à 17h30 est vraiment magnifique. Le jeu de la lumière dans les nuages, et surtout les différentes teintes des montagnes de Moorea en face rendent la scène assez épique.

On rentre finalement à Erima, une grosse journée qui s’achève. La voiture minuscule rentre dans le garage tout aussi miniature (il ne faut pas avancer trop sinon tu tombes dans le vide). Repos bien mérité, on retentera Teahupo’o demain.