dimanche 04 août
Les plages de Huahine.
Ce dimanche, on part à la recherche d’un spot de snorkeling réputé au nord est de l’île. Il s’agit du site d’un ancien Sofitel, qui a été abandonné parce-que des habitants revendiquent le terrain. J’ai pu discuter avec un local, qui m’explique que les îles sont régies par deux constitutions suite à la récupération par la France de la Polynésie qui était sous protectorat anglais. Cela crée des gros mic-macs pour déterminer à qui appartiennent les terrains etc…
Sur le trajet, on passe un pont et on peut observer des pièges à poisson traditionnels, en fait des blocs de pierre agencés pour diriger les poissons vers des passes étroites ou ils sont capturés.
On arrive au spot prévu. En tout cas l’endroit est vraiment joli, même si les vestiges de pontons en béton défigurent un peu la plage. Par contre le spot de snorkeling est vraiment pas top, l’eau n’est pas assez profonde et les coraux en état très moyen.
Il y a tout de même de très jolis bénitiers avec leurs couleurs vives. Je m’apprête à revenir sur le bord un peu déçu, et je vois que devant les anciens pontons l’eau est beaucoup plus profonde. Je tourne un peu à cet endroit et là j’aperçois une grande raie, qui ondule tranquillement au fond.
Je l’observe pendant une ou deux minutes, quand je me rends compte qu’en fait elles sont plus d’une dizaine. Ce sont des raies léopard (en me renseignant ultérieurement j’apprends qu’elles sont dotées de dards avec un venin très puissant, pouvant être mortel pour l’homme. Mais franchement elles ne sont pas du tout agressives). C’est la plus belle observation que j’ai pu faire jusqu’à présent en Polynésie. Par contre en plongeant je m’aperçois que je ne peux plus faire la pression interne des oreilles. À droite sa souffle en continu. C’est mon tympan qui est un peu percé, ça m’était déjà arrivé auparavant. Je vais devoir limiter les plongées à plus de trois mètres…
On revient au bungalow en passant par le Super U pour acheter des baguettes et faire une petite photo souvenir de touriste.
L’après-midi, on repart vers le sud, dans la baie de Paréo. Cette fois-ci on va un peu plus loin que les plages privées de Tara et de l’hôtel Mahana. Rien n’est fait pour qu’on puisse accéder facilement à cette plage paradisiaque, qui n’est pas privée sur toute sa longueur mais dont l’unique accès est très discret. Bref, on se retrouve au bord du lagon, sur le sable blanc en dessous des cocotiers. Les voiliers au loin donnent un air encore plus pittoresque au tableau. Par contre pour le snorkeling, il faut retourner près du ponton du Mahana. Les poissons sont très nombreux, mais rien de super à observer. De toute façon j’ai de plus en plus mal à l’oreille. Un bouchon d’oreille boule quies n’arrange pas vraiment la situation. Je retente une ou deux plongées mais je suis pris d’une douleur assez forte alors je m’arrête. Mel part à son tour avec les palmes (on n’y va pas ensemble car s’est un peu isolé et les gamins qui jouent au-dessus sont peut-être un peu chapardeurs. On ne veut pas prendre le risque). On finit l’après-midi par une bronzette pépère (mais trop courte pour Mel : apparemment je ne tiens pas en place). On rentre au bungalow, douche et on se prépare pour aller manger sur Fare. L’expérience de la veille nous a refroidit de refaire à manger sur place. C’est dimanche soir et tout n’est pas ouvert.
Il y a chez Guynette, mais les gendarmes sont devant, avec un gros attroupement de jeunes en vélo qui viennent assister à l’attraction du jour. Un touriste à dû avoir un problème, et l’explique aux forces de l’ordre. Il y a aussi un restau un peu plus loin mais qui à l’air pris d’assaut. Effectivement on reste deux minutes mais les serveuses sont sur le rush, et nous disent qu’il faudra patienter avant d’avoir une table. Par contre il y a un snack en face de la mairie, c’est les mêmes proprios donc elle a pas de scrupule à nous l’indiquer. Il y a des la place et la bouffe est assez bonne. Bravo la part de gâteau au chocolat gigantesque alors que je commençais à maigrir. On a un passager clandestin sur le chemin du retour. Un gecko sur le pare-brise qui profite du voyage, les cheveux dans le vent.