vendredi 09 août
Un îlot au milieu du lagon.
De bon matin je cherche à contacter le loueur de voiture pour remplacer le scooter par une citadine, plus pratique. J’arrive également à échanger avec un taxi boat qui nous emmènera sur le motu d’Ofetaro, non loin d’Uturoa. Le rdv avec le taxi boat est prévu à 10h. On part à pied pour éviter de laisser le scooter toute la journée avec les casques à mal sécurisés. On se fait prendre après à peine deux minutes de marche sur la route principale par deux locaux en pick-up. Je rappelle qu’on ne fait pas d’auto stop. On se balade dans Uturoa, le marché est mieux achalandé en fruits et légumes que celui de Papeete. Un groupe de troisièmes âges animent la halle d’à côté en jouant et chantant des airs traditionnels. Ils sont accompagnés par les passant qui s’arrêtent volontiers pour pousser la chansonnette. On retourne au taxi boat, qui finalement est dispo dès 9h30 et nous emmène en quelques minutes sur le motu d’Ofetaro. Une fois arrivés, notre avis est assez mitigé. Le décor alentours est magnifique, on est au milieu du lagon, certes. Par contre il y a pas mal de pollution, plastique et autres. Des sanitaires (oui oui, ils ont amené l’eau courante jusque-là) complètement fracassés et insalubres. On dirait une colonie de vacance fantôme vandalisée par des ados alcoolisés. La plage n’est plus très grande mais on trouve un coin sympa pour se poser. Je fais une session de snorkeling (avec un bouchon d’oreille performant cette fois et sans plongée) pendant une bonne heure pendant que Mel lit son roman et observe les locaux assez présents.
Mel aperçoit deux belles raies pastenague qui viennent presque au bord de la plage nager à quelques mètres de nous. On se restaure vers midi, et le temps commence à tourner à la pluie, ou plutôt une bruine continue.
On appelle le taxi boat pour nous ramener avant l’heure prévue, il arrivera finalement à 14h30 au lieu de 15h. On profite du temps pour chercher des jolis morceaux de corail mort et des coquillages sympas.
Une fois de retour à Uturoa, après une discussion un peu stérile (pas très causants les marins), on repart à pieds vers notre bungalow. Cette fois on fera tout le trajet sans être pris, mais ça ne nous dérange pas on avait envie de se dégourdir les jambes. Par contre Mel manque de peu de se faire mordre par un chien (pas errant pour le coup lol, il a un collier) qui sort d’une habitation, alors qu’on est au bord de la route. Je mets mon bras en opposition alors qu’il est à un mètre et je lui parle fort sans gueuler. Il se stoppe et on avance sans demander notre reste. De retour à la location, on se pose tranquillement après une journée assez bien remplie.